QUI NOUS SOMMES

WEDOSOMETHINg À ÉTÉ FONDÉ EN OCTOBRE 2015, suite à la noyade de Aylan Kurdi, agé de 3 ans, sur une plage turque.

Ce jour-là, Sophie Tarnowska envoyait un courriel à ses amis pour leur proposer de faire quelque chose de concret pour venir en aide aux réfugiés. Elle ne savait pas que ce courriel marquerait le début de WeDoSomething.

Les réfugiés syriens disparaissaient en mer ou se retrouvaient bloqués aux frontières. À l’époque, notre seule révolte se limitait à des partages d’articles et d’images terrifiantes sur les réseaux sociaux. Sophie avait visité Damas seulement trois mois avant que la guerre civile n’éclate en Syrie, et son père ainsi que sa belle-mère avaient été, eux-aussi, des réfugiés. Pour elle, donner de l’argent via un site web pour aider des réfugiés n‘était plus assez. Elle voulait s’impliquer directement.

Mais comment demander à des gens qui ont des vies effrénées et parfois peu de moyens de donner de leur temps et de leur argent? En créant des évènements qui justement, leur donnent envie d'y consacrer les deux. Et de combattre, dans un même temps, ces tristes nouvelles qui nous révoltent.

« Pour notre toute première levée de fonds, j’avais demandé à un supermarché de donner des ingrédients pour que puissions préparer un mezze syrien pour une cinquantaine de personnes. À une entreprise spécialisée en évènements de nous prêter tables, verres, serviettes, nappes et chaises, le tout bénévolement. À une connaissance de nous ouvrir les portes de son magnifique appartement. Et à des amis de m’aider à cuisiner pendant 3 jours (l’un d’entre eux a coupé 80 oignons !). Nous avons récolté près de $7,000.00 pour soutenir Médecins Sans Frontières Canada dans leur travail pour venir en aide à la Syrie. »

Depuis ce premier EAT+DO GOOD, WeDoSomething à organisé plusieurs "funraisers" supplémentaires pour soutenir les réfugiés et demandeurs d'asile, la communauté autochtone, les femmes itinérantes, l'insécurité alimentaire, les victimes d'ouragan Mathieu en Haïti, et ceux qui souffrent de troubles de santé mentale. « Il faut vraiment qu'une cause me tienne à cœur si je veux pour pouvoir convaincre d’autres personnes d’en faire autant. »

J’ai réalisé que si mes amis et moi partagions le même sentiment d’impuissance, alors peut-être partagions-nous aussi quelque chose de plus positif : l’envie d’agir.
— Sophie Tarnowska, fondatrice